Elisabeth Debourse, dites-nous tout sur le podcast !
Du 25 au 28 février, se tiendra le Brussels Podcast Festival, en partenariat avec la SACD. Chaque semaine d'ici là, nous avons voulu donner la parole à un auteur ou une autrice de la sélection officielle. En clôture de cette mini-série, Elisabeth Debourse (Salade tout) nous dit tout, tout, tout sur le podcast !
Si vous deviez définir la création sonore belge en un mot, quel serait-il ?
Éclatée.
Avec quel·le auteur ou autrice belge voudriez-vous collaborer (que ce soit pour mettre en son une de ses œuvres, pour écrire à quatre mains…) ?
Medhi Bayad, jeune et talentueux auteur de fictions sonores et audiovisuelles.
Quel podcast belge recommanderiez-vous à nos lecteurs et lectrices ?
Lumière noire de Mehdi, justement. Ce qu’il est parvenu à réaliser pendant le premier confinement, avec juste un micro et beaucoup de créativité, ça m’a juste soufflée. C’est quelqu’un d’indépendant et de discret sur la scène sonore belge, mais extrêmement généreux, et puis drôle, aussi. Il ne se prend pas au sérieux, tout en faisant un travail très sérieux.
Le format et le mode de diffusion du podcast influencent-ils votre écriture et votre travail de réalisation ?
Bien sûr. Je suis venue à la création sonore par le podcast, ce qui signifie que mes « codes » de réalisation et mes inspirations sont ceux du podcast. J’essaie également de penser autant que possible « sérialisation » — comment rendre une œuvre composée de plusieurs épisodes cohérente — et non-linéarité. Outre cela, je sais qu’un podcast, ce n’est pas seulement une belle œuvre sonore : c’est aussi des images et une communication percutante.
Qu’est-ce qui vous inspire aujourd’hui ?
Les créateurs qui continuent à défier les codes du genre. Je trouve peu d’intérêt aujourd’hui à écouter un énième podcast conversationnel. J’aime être surprise, et totalement accro à une histoire. Les belles voix et le podcast d’investigation me fascinent, aussi.
Un bon podcast, ça s’écoute seul·e ou à plusieurs ? dans les transports ou dans son canapé ? au casque ou sur enceinte ? Et vous, que préférez-vous ?
Je les écoute principalement seule et en mouvement, au casque. Il faut que l’espace sonore m’appartienne tout entier, que je me sente immergée. Mais je prends aussi du plaisir à en écouter ponctuellement avec d’autres personnes, durant un long trajet en voiture, par exemple.
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